L’automne 2025 s’accompagne de trois expositions qui sont autant de prétextes pour mieux connaître non seulement Florence mais aussi l’ensemble de son territoire.
Nous les proposons comme point de départ d’un petit séjour alliant l’art au plaisir de la découverte de lieux moins connus, mais capables d’exprimer tout leur charme authentique à cette époque de l’année.
Avec l’arrivée du mois de novembre, Florence entre dans la basse saison : c’est le moment idéal pour découvrir le centre historique dans une atmosphère plus détendue, loin des foules estivales.
L’art de Fra Giovanni da Fiesole, plus connu sous le nom de l’Angelico, a marqué la Renaissance florentine par l’utilisation de la perspective et des jeux de lumière.
Angelico est chez lui à Florence, toujours admiré dans le magnifique musée de San Marco, mais l’exposition qui s’est ouverte le 26 septembre le remet sous les feux de la rampe.
Beato Angelico - une exposition monographique consacrée au moine peintre qui a passé une grande partie de sa vie dans le couvent de la place Saint-Marc - est une grande exposition pour les œuvres exposées, la profondeur et le double emplacement, entre le Palazzo Strozzi et le Musée de San Marco.
Présentée jusqu’au 25 janvier 2026, l’exposition est aussi l’occasion d’une redécouverte. En effet, un cycle de conférences à entrée libre, liées à l’exposition tant à Florence que dans les environs, est prévu pour donner une vision à 360° de l’œuvre de Fra Angelico.
L’exposition florentine est liée à celle qui s’est ouverte à la même période au musée d’art sacré de Reggello, intitulée : Paolo Uccello, un illustre invité du Musée de San Marco.
Il s’agit en fait d’un échange d’œuvres : le Triptyque de San Giovenale du jeune Masaccio a quitté Reggello pour Florence et, pour compenser son absence, deux œuvres de l’artiste de la Renaissance Paolo Uccello, conservées à Florence, sont exposées au musée du Valdarno.
L’entrelacement des influences fait également intervenir un autre peintre du Valdarno, Starnina, dont l’influence est perceptible dans la Vierge à l’Enfant de la maison du Beccuto.
L’autre œuvre, la Predella di Avane, date de 1452.
Après la visite de l’exposition, située dans le cadre enchanteur de l’église paroissiale de Cascia, on peut partir à la découverte de la région de Reggello, avec ses bois autour de la forêt de Vallombrosa, avec son abbaye millénaire du même nom, ou, en changeant complètement de paysage, s’aventurer dans la région des Balze.
C’est ainsi que nous arrivons à Impruneta, dernière étape de ce petit tour du territoire. Dans la ville au sud de Florence, connue pour sa terre cuite, vous pouvez visiter une petite exposition permanente affectueuse dédiée à un illustre citoyen honoraire, Ferdinando Paolieri, peintre, poète, romancier, qui a vécu entre la fin du XIXème et la fin du XXème siècle entre Florence et Impruneta.
L’exposition permanente est organisée par l’association Ferdinando Paolieri, qui promeut des événements culturels, principalement en été à la Pagode, le lieu d’exposition de la Piazza Garibaldi.
Quelques pas suffisent pour rejoindre la Piazza Buondelmonti, la spectaculaire place d’Impruneta, dominée par la basilique Santa Maria et les Loggiati del Pellegrino.
À l’intérieur de la loggia se trouve un bureau d’information touristique où l’on peut demander des renseignements sur les visites des sites les plus typiques de la ville, les fours à terre cuite, où l’on peut admirer l’artisanat d’une technique qui est synonyme de Toscane dans le monde entier.