Dans la zone de Londa, aux alentours de Florence entre Valdisieve et Mugello et à une altitude allant de 100 à 700 mètres au-dessus de la mer, on cultive une pêche spéciale, « tardive » très sucrée et à la pulpe blanche qui est appelée pêche Regina di Londa.
Les premières nouvelles de ce fruit unique remontent au milieu du siècle dernier, lorsqu'un cultivateur expert, Alfredo Leoni, a découvert le lien entre le sol de la région de Londa et ces pêches.
La Reine de Londa, qui était menacée de disparaître de la culture locale, est désormais Sentinelle Slow Food, et en tant que telle, elle est soutenue et valorisée.
La culture des fruits tardifs comporte en effet de nombreux risques liés au changement climatique et c'est pour cette raison qu'aujourd'hui seuls mille quintaux du fruit sont produits chaque année. En plus de l'aide Slow Food, la pêche Regina di Londa peut également compter sur une association de petits agriculteurs de la région qui se sont réunis pour créer un cahier des charges afin de défendre la production de pêches.
La douceur des pêches de Londa les rend particulièrement adaptées à la fabrication de confitures, mais selon de nombreuses personnes, la meilleure façon de les consommer est de les manger directement sur l'arbre, lorsqu'elles sont plus fraîches et plus parfumées.
