Prévôté de San Michele Arcangelo
L’église est le cœur spirituel du village de Chiusdino et conserve une importante relique
Le Prévôté de San Michele Arcangelo se trouve dans la partie supérieure du village de Chiusdino. Son aspect actuel est dû à de nombreuses modifications au cours des siècles : à l’origine, il s’agissait probablement d’un modeste oratoire à l’usage des quelques habitants du château épiscopal, serré au sommet de la colline.
Les dimensions du bâtiment ont changé pour la première fois à la fin du XIIIe siècle, lorsque l’expansion de l’agglomération au-delà du premier cercle de murs a contraint les prêtres de la paroisse à s’installer à l’intérieur du château.
Un nouvel agrandissement a eu lieu dans la première moitié du XVIIe siècle, lorsque l’intérieur a été entièrement recouvert de stucs et de décorations baroques. Quatre chapelles latérales ont été ajoutées, dédiées, en partant de la droite de la porte d’entrée, à Sainte Rita, à l’Immaculée Conception, à Saint Antoine de Padoue et à Notre-Dame du Rosaire, dont trois sont encore conservées.
C’est probablement à cette époque qu’a été construit le clocher, embelli au XIXe siècle d’un couronnement de briques au sommet.
En 1733, la paroisse de Chiusdino a reçu le titre de Prévôté, ce qui conférait certains privilèges au prévôt, notamment l’autorité sur les curés de la région.
Les années 1960 ont apporté d’autres changements : l’intérieur de l’église a été dépouillé de ses décorations baroques et de ses cinq autels. Ce n’est que lors de la restauration de 2003 qu’elle a pris son aspect actuel, avec la restauration de quelques structures en forme d’autel sur les côtés de la nef.
La petite cellule située à la base du clocher, construite pour abriter la relique de la Tête de Saint Galgano, conservée dans un précieux récipient en argent moderne réalisé par l’orfèvre florentin Bino Bini, constitue un élément remarquable de l’édifice.
En outre, une plaque rappelle que l’église était autrefois un lieu de sépulture, une pratique utilisée jusqu’au XIXe siècle lorsque, suite à la législation napoléonienne, les cimetières ont été obligatoirement déplacés à l’extérieur des agglomérations.
