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Parcours
5 jours dans l'ouest de la Lunigiana

Découvrir le pays de la lune

La Lunigiana est une bande de la Toscane avec un ADN qui lui est propre, où les odeurs et les humeurs de la mer et les parfums et les couleurs des Apennins se rencontrent. Ici, dans le pays qui porte le nom de la lune, le sacré et le profane font renaître des suggestions d'autres temps. Ainsi, les châteaux des Malaspina, les églises paroissiales romanes et les palais de la Renaissance vous serviront de guide pour suivre le cours de l'histoire, jusqu'à ce que vous atteigniez une Lunigiana vivante et dynamique, où le goût est également le protagoniste avec des plats d'excellence de la haute vallée de Magra, comme les testaroli et les focaccette connues localement sous le nom de« panigacci ».

L'essence de la Lunigiana se trouve dans son composant primordial : la pierre. Les statues stèles, les chapiteaux des églises romanes, les murs crénelés des châteaux, les modestes murs des établissements ruraux, les faciòn énigmatiques, les objets d'usage et de travail ne sont que quelques-uns des symboles de la vallée de la Lune. Et tous pointent vers elle, vers le grès, une pierre pauvre comparée à celle des Alpes Apuanes voisines, mais qui n'a pas provoqué d'extraction et de défiguration de l'environnement. Ici, la roche n'a été blessée que par des outils simples et anciens, guidés par des mains patientes, capables de créer des figures gracieuses, comme celles qui ornent les splendides chapiteaux des églises paroissiales des SS. Cipriano et Cornelio à Codiponte, S. Paolo à Vendaso et S. Stefano di Sorano à Filattiera, où même la pierre « sacrée » coexiste avec la pierre « profane » des statues stèles. Ces idoles païennes fabriquées par les Ligures-Apuens, pouvant atteindre un mètre et demi de haut, reproduisent des figures humaines de manière archaïque. Sur la base des armes qu'elles tiennent, des amulettes qu'elles portent et de l'évolution de leurs lignes somatiques, on peut les dater d'une période historique comprise entre l'Énéolithique et l'Âge du fer avancé. Plus de 50 de ces figures anthropomorphes sont rassemblées au château de Piagnaro, dans le célèbre « Musée des Statues Stèles de Lunigiana ». Et c'est de Pontremoli que part notre voyage.

1.
PREMIER JOUR
Pontremoli : au-delà de la Francigena

De la Porta Parma, on commence le tour par l'histoire de Pontremoli, un village accroché à la pente dominée par la forteresse de Piagnaro, partie intégrante du système de murs et de tours construit pour défendre la ville. Le château médiéval abrite le Musée des Statues Stèles de la Lunigiana qui abrite une cinquantaine de figures anthropomorphes, des effigies de pierre qui sont devenues les ambassadrices de la Lunigiana dans le monde. Les statues stèles sont les premières expressions cohérentes de l'art, de la technique et des croyances religieuses des peuples qui ont habité la vallée de l'Énéolithique à la romanisation.

En continuant sur la Via Garibaldi, vous découvrirez pas à pas des habitations médiévales, d'opulents bâtiments baroques, le calme des pierres des ponts anciens, les fresques des églises, les anciennes rues pavées animées de couleurs et de parfums qui s'offrent au touriste. L'église de Santa Maria del Popolo, aujourd'hui cathédrale, domine la Piazza delle Repubblica, témoin d'un développement économique exceptionnel entre les XVIIe et XVIIIe siècles. Avec l'explosion du Baroque, la ville est redessinée, les églises enrichies et les vieilles maisons démolies pour faire place à de nouveaux hôtels particuliers.

Les palais de Pavesi, Bocconi, Damiani, Petrucci et le Teatro della Rosa ont tous été construits à cette époque de prospérité avec l'aide d'artistes appelés à embellir les édifices religieux et les palais privés. Nous continuons le long de la Via Cavour et tournons ensuite à gauche vers le Pont C. Battisti, la tour de Castelnuovo et l'église baroque de Nostra Donna. En continuant le long de la Via Giuseppe Mazzini, la pierre greffe une investigation théologique et philosophique à travers le « labyrinthe de la foi » : il s'agit d'un bas-relief médiéval sur une dalle de grès, conservé dans l'église de San Pietro, qui dépeint la complexité du parcours physique et spirituel vers le salut. Le long de ce parcours, où l'on peut retrouver un amalgame de différentes cultures, passées et présentes, comme l'eau de la rivière Magra qui coule à proximité, on arrive à l'église de la Santissima Annunziata, où se trouve un bénitier évocateur sur le bassin duquel est reproduite l'image en pied de la Vierge Annunziata.

En juillet, l'un des prix littéraires les plus importants d'Italie, le « Premio Bancarella », célèbre chaque année à Pontremoli les goûts des lecteurs en consacrant des livres qui sont restés et resteront à jamais dans l'imaginaire de chacun, à commencer par « Le vieil homme et la mer », remporté par Hemingway en 1952.

schedule
Durée: 
demi-journée
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De la Porta Parma, on commence le tour par l'histoire de Pontremoli, un village accroché à la pente dominée par la forteresse de Piagnaro, partie intégrante du système de murs et de tours construit pour défendre la ville. Le château médiéval abrite le Musée des Statues Stèles de la Lunigiana qui abrite une cinquantaine de figures anthropomorphes, des effigies de pierre qui sont devenues les ambassadrices de la Lunigiana dans le monde. Les statues stèles sont les premières expressions cohérentes de l'art, de la technique et des croyances religieuses des peuples qui ont habité la vallée de l'Énéolithique à la romanisation.

En continuant sur la Via Garibaldi, vous découvrirez pas à pas des habitations médiévales, d'opulents bâtiments baroques, le calme des pierres des ponts anciens, les fresques des églises, les anciennes rues pavées animées de couleurs et de parfums qui s'offrent au touriste. L'église de Santa Maria del Popolo, aujourd'hui cathédrale, domine la Piazza delle Repubblica, témoin d'un développement économique exceptionnel entre les XVIIe et XVIIIe siècles. Avec l'explosion du Baroque, la ville est redessinée, les églises enrichies et les vieilles maisons démolies pour faire place à de nouveaux hôtels particuliers.

Les palais de Pavesi, Bocconi, Damiani, Petrucci et le Teatro della Rosa ont tous été construits à cette époque de prospérité avec l'aide d'artistes appelés à embellir les édifices religieux et les palais privés. Nous continuons le long de la Via Cavour et tournons ensuite à gauche vers le Pont C. Battisti, la tour de Castelnuovo et l'église baroque de Nostra Donna. En continuant le long de la Via Giuseppe Mazzini, la pierre greffe une investigation théologique et philosophique à travers le « labyrinthe de la foi » : il s'agit d'un bas-relief médiéval sur une dalle de grès, conservé dans l'église de San Pietro, qui dépeint la complexité du parcours physique et spirituel vers le salut. Le long de ce parcours, où l'on peut retrouver un amalgame de différentes cultures, passées et présentes, comme l'eau de la rivière Magra qui coule à proximité, on arrive à l'église de la Santissima Annunziata, où se trouve un bénitier évocateur sur le bassin duquel est reproduite l'image en pied de la Vierge Annunziata.

En juillet, l'un des prix littéraires les plus importants d'Italie, le « Premio Bancarella », célèbre chaque année à Pontremoli les goûts des lecteurs en consacrant des livres qui sont restés et resteront à jamais dans l'imaginaire de chacun, à commencer par « Le vieil homme et la mer », remporté par Hemingway en 1952.

2.
DEUXIEME JOUR
Pierres de Lunigiana

De Pontremoli, qui doit son nom au « Ponte Tremolus », un pont médiéval branlant sur la rivière Magra, nous partons en direction d'Aulla, le long de la SS62 de la Cisa : notre randonnée commence à Pala (arrêt de bus, indication Via Francigena). En tournant à gauche vers Canale, on peut voir le beau pont en pierre, l'église du village et une série de bâtiments ruraux entourés de verdure. En continuant sur la route goudronnée, on atteint Ponticello, un petit hameau en pierre d'où part un chemin de terre qui entre dans les bois après avoir traversé le ruisseau Caprio.

Dans la proche église paroissiale de Santo Stefano di Sorano (XIe siècle), l'ancienne Via Francigena a laissé les signes composites du roman toscan et du roman lombard, tous deux mélangés et mis en valeur dans les absides monumentales et évocatrices, tandis qu'une statue-stèle est murée dans le presbytère. Au-dessus se trouve Filattiera, une fortification byzantine avec son château où la branche Spino Fiorito de la famille Malaspina s'est installée. On monte ensuite à gauche, vers le village médiéval, et on le quitte sur le côté est en suivant le sentier CAI 132 pour perdre de la hauteur vers le torrent Monia ; en restant sur la droite hydrographique, on traverse les canaux Ghiara et Piano. De retour sur la route asphaltée, nous arrivons à Filetto avec ses tours d'angle brillantes et sa place du puits. Ce charmant village en forme de quadrilatère, entouré d'une ancienne forêt de châtaigniers, est célèbre pour ses marchés d'antiquités et ses reconstitutions médiévales. 

En quittant les murs de la ville, prenez la route qui mène rapidement à Villafranca in Lunigiana, où passait autrefois la route Francigena. Lorsque l'impétuosité des cours d'eau ou la distance entre les rives ne permettait pas la construction de structures en pierre, seuls les radeaux en bois étaient autorisés à traverser les cours d'eau contre un péage raisonnable. C'est ce qui se passait à Villafranca, en Lunigiana : la chaîne qui permettait de passer d'une rive à l'autre du Magra est aujourd'hui conservée au Musée Ethnographique de la Lunigiana, installé dans un ancien moulin à eau. Des objets de la vie quotidienne et de l'artisanat, disposés selon des thèmes et des cycles de transformation, sont rassemblés dans les espaces du musée, offrant une synthèse complète de la culture populaire et de la civilisation paysanne de la Lunigiana. Retour à Pontremoli - ou Pala - en bus.

De Pontremoli, qui doit son nom au « Ponte Tremolus », un pont médiéval branlant sur la rivière Magra, nous partons en direction d'Aulla, le long de la SS62 de la Cisa : notre randonnée commence à Pala (arrêt de bus, indication Via Francigena). En tournant à gauche vers Canale, on peut voir le beau pont en pierre, l'église du village et une série de bâtiments ruraux entourés de verdure. En continuant sur la route goudronnée, on atteint Ponticello, un petit hameau en pierre d'où part un chemin de terre qui entre dans les bois après avoir traversé le ruisseau Caprio.

Dans la proche église paroissiale de Santo Stefano di Sorano (XIe siècle), l'ancienne Via Francigena a laissé les signes composites du roman toscan et du roman lombard, tous deux mélangés et mis en valeur dans les absides monumentales et évocatrices, tandis qu'une statue-stèle est murée dans le presbytère. Au-dessus se trouve Filattiera, une fortification byzantine avec son château où la branche Spino Fiorito de la famille Malaspina s'est installée. On monte ensuite à gauche, vers le village médiéval, et on le quitte sur le côté est en suivant le sentier CAI 132 pour perdre de la hauteur vers le torrent Monia ; en restant sur la droite hydrographique, on traverse les canaux Ghiara et Piano. De retour sur la route asphaltée, nous arrivons à Filetto avec ses tours d'angle brillantes et sa place du puits. Ce charmant village en forme de quadrilatère, entouré d'une ancienne forêt de châtaigniers, est célèbre pour ses marchés d'antiquités et ses reconstitutions médiévales. 

En quittant les murs de la ville, prenez la route qui mène rapidement à Villafranca in Lunigiana, où passait autrefois la route Francigena. Lorsque l'impétuosité des cours d'eau ou la distance entre les rives ne permettait pas la construction de structures en pierre, seuls les radeaux en bois étaient autorisés à traverser les cours d'eau contre un péage raisonnable. C'est ce qui se passait à Villafranca, en Lunigiana : la chaîne qui permettait de passer d'une rive à l'autre du Magra est aujourd'hui conservée au Musée Ethnographique de la Lunigiana, installé dans un ancien moulin à eau. Des objets de la vie quotidienne et de l'artisanat, disposés selon des thèmes et des cycles de transformation, sont rassemblés dans les espaces du musée, offrant une synthèse complète de la culture populaire et de la civilisation paysanne de la Lunigiana. Retour à Pontremoli - ou Pala - en bus.

3.
TROISIÈME JOUR
Les cascades de Pràcchiola et les prairies de Logarghena

Dans la Valdantena, au sud des cols de Cisa et Cirone, la Magra est une rivière jeune et propre ; elle commence son parcours 62 kilomètres avant de se jeter dans la mer de Ligurie, alors qu'elle est encore un ruisseau, avec le saut spectaculaire du Piscio di Pràcchiola. Le site est accessible de Pontremoli par la route SS62 Cisa en direction de Mignegno.

Une fois le village dépassé, il faut continuer sur la route provinciale Cirone (SP42) et remonter la Valdantena jusqu'à Pràcchiola (km 15,4) ; quelques centaines de mètres avant, depuis le pont routier, on peut voir un profond gouffre creusé par la Magra dans les strates de grès de Pràcchiola. Le sentier de randonnée traverse le village et longe la rive gauche de la Magra jusqu'à la cascade (0,45 h).

Après la courte promenade à pied, prenez la voiture en direction de Pontremoli jusqu'à la bifurcation pour Logarghena : tournez à gauche et dépassez Versola, Toplecca di Sotto, Toplecca di Sopra et La Piagna, où la route goudronnée se termine et le chemin de terre commence. Après environ 4 km sur un chemin de terre, à la bifurcation pour le refuge « Enrico Mattei » (1 140 m), garez votre voiture et tournez à gauche. Les Prairies de Logarghena sont un passage obligé pour ceux qui se dirigent vers le refuge et pour profiter d'un beau panorama de montagne, parmi de larges pâturages encadrés par les sommets des Apennins toscans-émiliens et embellis au mois de mai par de stupéfiantes floraisons de narcisses et d'orchidées. Après cette courte randonnée à pied, nous retournons à Pontremoli en empruntant la route provinciale n° 35, ce qui met fin au tour.

Dans la Valdantena, au sud des cols de Cisa et Cirone, la Magra est une rivière jeune et propre ; elle commence son parcours 62 kilomètres avant de se jeter dans la mer de Ligurie, alors qu'elle est encore un ruisseau, avec le saut spectaculaire du Piscio di Pràcchiola. Le site est accessible de Pontremoli par la route SS62 Cisa en direction de Mignegno.

Une fois le village dépassé, il faut continuer sur la route provinciale Cirone (SP42) et remonter la Valdantena jusqu'à Pràcchiola (km 15,4) ; quelques centaines de mètres avant, depuis le pont routier, on peut voir un profond gouffre creusé par la Magra dans les strates de grès de Pràcchiola. Le sentier de randonnée traverse le village et longe la rive gauche de la Magra jusqu'à la cascade (0,45 h).

Après la courte promenade à pied, prenez la voiture en direction de Pontremoli jusqu'à la bifurcation pour Logarghena : tournez à gauche et dépassez Versola, Toplecca di Sotto, Toplecca di Sopra et La Piagna, où la route goudronnée se termine et le chemin de terre commence. Après environ 4 km sur un chemin de terre, à la bifurcation pour le refuge « Enrico Mattei » (1 140 m), garez votre voiture et tournez à gauche. Les Prairies de Logarghena sont un passage obligé pour ceux qui se dirigent vers le refuge et pour profiter d'un beau panorama de montagne, parmi de larges pâturages encadrés par les sommets des Apennins toscans-émiliens et embellis au mois de mai par de stupéfiantes floraisons de narcisses et d'orchidées. Après cette courte randonnée à pied, nous retournons à Pontremoli en empruntant la route provinciale n° 35, ce qui met fin au tour.

4.
QUATRIÈME JOUR
Les Détroits de Giaredo et le village de la Formentara

En Lunigiana, la nature est pleine de surprises : dans la vallée du Gordana, soudain, sur la rive pierreuse du ruisseau Gordana, se trouve une gorge fluviale haute et étroite où l'eau, inexorable dans son action érosive, a façonné au fil des siècles une merveille géologique. Les Détroits de Giaredo, Site d'Importance Communautaire (SIC), sont accessibles de Pontremoli par la route provinciale n° 37 pour Zeri : après le viaduc de l'A15, quelques kilomètres plus loin, la route pour Vallelunga, Cavezzana et Gordana (3,5 km) bifurque à gauche.

Avant d'arriver à Casa Serati, sur la droite, un chemin de terre se termine aux prairies de Giaredo et au ruisseau Gordana (1 km). Après avoir garé la voiture, on peut rejoindre les Détroits à pied en 5 à 10 minutes ; on peut remonter le spectaculaire canyon sur près de 2 kilomètres, en marchant et en nageant entre les cascades, les chutes d'eau et les lacs pittoresques. Il n'est pas recommandé de s'aventurer dans les gorges au printemps, en automne et en hiver.

À la fin de l'excursion, nous retournons vers Pontremoli, en empruntant la route SP37 en direction de la vallée de Zeri, où il est encore possible de s'émerveiller de la préparation et de l'affinage artisanaux de fromages savoureux et parfumés, obtenus grâce à l'élevage sauvage de la zerasca, une race de brebis appréciée également pour la rusticité et la bonté de sa viande jeune.

Une fois à Patigno, poursuivez votre route jusqu'au Col des Due Santi : à 2 kilomètres de l'hôtel Zum Zeri, dans un virage en épingle à cheveux, juste avant la bifurcation pour Villaggio Aracci, une route bifurque sur la droite que l'on suit sur une centaine de mètres jusqu'à ce que, après avoir garé la voiture, on descende un chemin de terre jusqu'au village abandonné de Formentara, composé d'une vingtaine de bâtiments dont la construction a été fortement influencée par les besoins agricoles et la présence d'animaux. Les maisons sont divisées en deux parties : le rez-de-chaussée, destiné au logement des animaux, et l'étage supérieur, accessible en amont, utilisé pour le logement. Après cette courte randonnée, nous retournons à Pontremoli.

En Lunigiana, la nature est pleine de surprises : dans la vallée du Gordana, soudain, sur la rive pierreuse du ruisseau Gordana, se trouve une gorge fluviale haute et étroite où l'eau, inexorable dans son action érosive, a façonné au fil des siècles une merveille géologique. Les Détroits de Giaredo, Site d'Importance Communautaire (SIC), sont accessibles de Pontremoli par la route provinciale n° 37 pour Zeri : après le viaduc de l'A15, quelques kilomètres plus loin, la route pour Vallelunga, Cavezzana et Gordana (3,5 km) bifurque à gauche.

Avant d'arriver à Casa Serati, sur la droite, un chemin de terre se termine aux prairies de Giaredo et au ruisseau Gordana (1 km). Après avoir garé la voiture, on peut rejoindre les Détroits à pied en 5 à 10 minutes ; on peut remonter le spectaculaire canyon sur près de 2 kilomètres, en marchant et en nageant entre les cascades, les chutes d'eau et les lacs pittoresques. Il n'est pas recommandé de s'aventurer dans les gorges au printemps, en automne et en hiver.

À la fin de l'excursion, nous retournons vers Pontremoli, en empruntant la route SP37 en direction de la vallée de Zeri, où il est encore possible de s'émerveiller de la préparation et de l'affinage artisanaux de fromages savoureux et parfumés, obtenus grâce à l'élevage sauvage de la zerasca, une race de brebis appréciée également pour la rusticité et la bonté de sa viande jeune.

Une fois à Patigno, poursuivez votre route jusqu'au Col des Due Santi : à 2 kilomètres de l'hôtel Zum Zeri, dans un virage en épingle à cheveux, juste avant la bifurcation pour Villaggio Aracci, une route bifurque sur la droite que l'on suit sur une centaine de mètres jusqu'à ce que, après avoir garé la voiture, on descende un chemin de terre jusqu'au village abandonné de Formentara, composé d'une vingtaine de bâtiments dont la construction a été fortement influencée par les besoins agricoles et la présence d'animaux. Les maisons sont divisées en deux parties : le rez-de-chaussée, destiné au logement des animaux, et l'étage supérieur, accessible en amont, utilisé pour le logement. Après cette courte randonnée, nous retournons à Pontremoli.

5.
CINQUIÈME JOUR
Au pied des Apennins toscans-émiliens

De Pontremoli, nous nous déplaçons le long de la SS62 en direction d'Aulla, jusqu'à la jonction avec la SP29, où émerge le village de Bagnone, construit sur une série de chutes d'eau naturelles saisissantes et dominé par le château Malaspina. Le touriste le plus inattentif ne manquera certainement pas de remarquer le château de Malgrate, datant du XIVe siècle, dominé par une splendide tour cylindrique, couronnée de corbeaux, et le petit village qui semble l'intégrer.

En remontant la route, Bagnone apparaît avec sa forteresse et le portique du centre, séparé par les eaux du ruisseau du même nom : dans les rues anciennes, on peut découvrir les faciòn aux visages grotesques, placés sur les portails des maisons pour éloigner les mauvais esprits. À partir de ce point, une longue route en montée et en descente (SP21) commence, passant par les hameaux de Gabbiana, Lusana et Villa di Panicale jusqu'à Licciana Nardi, qui abrite un château, des murs anciens et l'église des Saints Jacques et Christophe.

De Licciana Nardi, on arrive à Comano, au pied des Apennins toscans-émiliens. Du château (530 m) commence la randonnée (dénivelé 880 mètres, temps de marche 6 heures) vers Camporàghena : elle grimpe dans la pénombre d'une châtaigneraie jusqu'à un carrefour où, ignorant les déviations à gauche qui mènent au village de Sommocomano, elle continue le long d'un ancien chemin pavé pour les moutons. Après avoir traversé le ruisseau Fiascone, continuer sur le sentier raide qui monte vers les prairies de Montefiascone, en longeant sur la gauche les pentes du Mont Rozzo. Au niveau d'une selle, dans un environnement très ouvert, descendre à droite vers la forêt et le ravin de Ragadoni. Le chemin forestier offre maintenant une vue impressionnante sur l'imposant balcon des Groppi di Camporàghena.

À mi-hauteur du versant, on continue à gauche vers le torrent Luscignano ; après le passage à gué de ce dernier, le sentier muletier traverse le torrent Paleroso et atteint le cimetière de Torsana (936 m). Après avoir passé l'église de San Giacomo, nous descendons le long de l'ancien chemin muletier pour « toucher » le château de Camporàghena et l'église des SS Pierre et Paul, jusqu'à Camporàghena, un village bien conservé qui s'est développé sur la route qui reliait Comano à Sassalbo et au col de Cerreto. Camporàghena possède de curieuses sculptures rurales, datant du XVIIe siècle, composées de visages, de portails, de fontaines en pierre et de majestés. Ces derniers sont des bas-reliefs en marbre que l'on trouve presque partout en Lunigiana, le long d'anciens chemins dans les bois ou à l'intérieur des villages, comme le très beau bas-relief du sanctuaire votif de Camporàghena. La journée se termine à Aulla, où se trouve l'abbaye de San Caprasio, l'un des plus importants centres monastiques de la Lunigiana médiévale. Ne manquez pas de visiter l'austère et imposante forteresse de la Brunella, qui abrite le musée d'histoire naturelle qui illustre les aspects environnementaux les plus significatifs de la Lunigiana.

De Pontremoli, nous nous déplaçons le long de la SS62 en direction d'Aulla, jusqu'à la jonction avec la SP29, où émerge le village de Bagnone, construit sur une série de chutes d'eau naturelles saisissantes et dominé par le château Malaspina. Le touriste le plus inattentif ne manquera certainement pas de remarquer le château de Malgrate, datant du XIVe siècle, dominé par une splendide tour cylindrique, couronnée de corbeaux, et le petit village qui semble l'intégrer.

En remontant la route, Bagnone apparaît avec sa forteresse et le portique du centre, séparé par les eaux du ruisseau du même nom : dans les rues anciennes, on peut découvrir les faciòn aux visages grotesques, placés sur les portails des maisons pour éloigner les mauvais esprits. À partir de ce point, une longue route en montée et en descente (SP21) commence, passant par les hameaux de Gabbiana, Lusana et Villa di Panicale jusqu'à Licciana Nardi, qui abrite un château, des murs anciens et l'église des Saints Jacques et Christophe.

De Licciana Nardi, on arrive à Comano, au pied des Apennins toscans-émiliens. Du château (530 m) commence la randonnée (dénivelé 880 mètres, temps de marche 6 heures) vers Camporàghena : elle grimpe dans la pénombre d'une châtaigneraie jusqu'à un carrefour où, ignorant les déviations à gauche qui mènent au village de Sommocomano, elle continue le long d'un ancien chemin pavé pour les moutons. Après avoir traversé le ruisseau Fiascone, continuer sur le sentier raide qui monte vers les prairies de Montefiascone, en longeant sur la gauche les pentes du Mont Rozzo. Au niveau d'une selle, dans un environnement très ouvert, descendre à droite vers la forêt et le ravin de Ragadoni. Le chemin forestier offre maintenant une vue impressionnante sur l'imposant balcon des Groppi di Camporàghena.

À mi-hauteur du versant, on continue à gauche vers le torrent Luscignano ; après le passage à gué de ce dernier, le sentier muletier traverse le torrent Paleroso et atteint le cimetière de Torsana (936 m). Après avoir passé l'église de San Giacomo, nous descendons le long de l'ancien chemin muletier pour « toucher » le château de Camporàghena et l'église des SS Pierre et Paul, jusqu'à Camporàghena, un village bien conservé qui s'est développé sur la route qui reliait Comano à Sassalbo et au col de Cerreto. Camporàghena possède de curieuses sculptures rurales, datant du XVIIe siècle, composées de visages, de portails, de fontaines en pierre et de majestés. Ces derniers sont des bas-reliefs en marbre que l'on trouve presque partout en Lunigiana, le long d'anciens chemins dans les bois ou à l'intérieur des villages, comme le très beau bas-relief du sanctuaire votif de Camporàghena. La journée se termine à Aulla, où se trouve l'abbaye de San Caprasio, l'un des plus importants centres monastiques de la Lunigiana médiévale. Ne manquez pas de visiter l'austère et imposante forteresse de la Brunella, qui abrite le musée d'histoire naturelle qui illustre les aspects environnementaux les plus significatifs de la Lunigiana.

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